Post on 29-Oct-2021
ANNEXES
A1 - PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D’UN FINISSEUR
A2 - QUELQUES PRINCIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE AU FINISSEUR AFIN D’ASSURER LA QUALITE DE L’UNI
A3 - PRINCIPES DE GUIDAGE
A4 - IDENTIFICATION DES DEFAUTS D'UNI DES CHAUSSEES LORS DE LEUR MISE EN ŒUVRE
A5 - LECTURE DES PROFILS : CARACTERISTIQUES DES FILTRES
ANNEXE N°1 : PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D’UN FINISSEUR
4
Cheminement des matériaux
ANNEXE N°2 : QUELQUES PRINCIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE
AU FINISSEUR AFIN D’ASSURER LA QUALITE DE L’UNI
1) La régularité de la vitesse d’avancement du finisseur est primordiale pour l’uni. La vitesse
doit être adaptée à la cadence de production de la centrale.
2) L’homogénéité de la température des enrobés.
3) Le niveau des enrobés dans la chambre de répartition du finisseur doit être le plus constant
possible. Le remplissage de la chambre est correct si la partie supérieure des vis de
répartition est visible sans en voir l’axe.
4) La fréquence des moyens de vibrations doit être constante pour une épaisseur de mise en
œuvre d’enrobés donnée. Les vibreurs doivent également être présents sur les extensions.
5) Les rouleaux pousseurs par lesquels la machine fait avancer le camion en cours de vidange
doivent être propres et non bloqués.
6) Si les convoyeurs alimentant la chambre sont défectueux (plusieurs barreaux manquants), il
y aura automatiquement un défaut d’alimentation.
7) Vérifier que le niveau des trappes réglables à l’entrée du tunnel soit adapté au profil de
chaussée à exécuter. Si la répartition des enrobés est constante dans le profil en travers, les
trappes doivent être au même niveau.
8) La hauteur par rapport au sol des vis de répartition doit être supérieure de quelques
centimètres à l’épaisseur de la couche à répandre.
9) Le diamètre des vis de répartition doit être constant sur les extensions de la table et au droit
de la machine. Les extensions de vis doivent être montées avec les extensions de la table.
10) Les contrevis près du palier central doivent être montées pour éviter une ségrégation dans
l’axe de la bande répandue.
11) Il est nécessaire de vérifier l’alignement de la table et des extensions ainsi que l’usure des
différents éléments.
12) Dans le cadre d’un « cassage » de table, il est important de vérifier au plus vite, sur la bande
répandue et compactée avec une règle, que le profil obtenu correspond bien au profil désiré.
13) Pour que l’enrobé ne déborde pas de la largeur de travail fixée, il faut vérifier la présence
des « portes » aux deux extrémités de la table. La distance entre le bas de la porte et le
dessous de la table flottante doit être inférieure à l’épaisseur de la couche à répandre.
14) Les bandes de roulement de la machine doivent être dégagées de tout obstacle (enrobés
tombés devant la trémie par exemple), afin de ne pas modifier l’orientation de la table.
15) C’est le finisseur qui vient au contact du camion approvisionnant le matériel et le pousse ;
pas l’inverse. De même, le camion doit attendre que le finisseur soit arrêté pour partir à
vide.
ANNEXE N°3 : PRINCIPES DE GUIDAGE D’UN FINISSEUR
Le guidage par référence spatiale est un asservissement des vérins de nivellement des machines à
une référence indépendante du support (laser, fils tendus, etc…). Dans le cas du guidage par
référence à un ouvrage construit, la référence prend appui sur l’ouvrage, le sol support (ou la
couche sous-jacente) ou la bordure de trottoir et il est nécessaire au préalable de s’assurer de la
pertinence du référentiel. Généralement, ce sont des poutres de différentes longueurs qui sont
utilisées, la longueur de la référence doit toutefois être supérieure à 1 m. Les évolutions dans le
domaine des systèmes de guidage concernent les poutres virtuelles et les ultrasons.
Le nivellement d’une couche d’enrobé peut-être réalisée de deux manières :
Mode dit « vis-calées » : la hauteur d’articulation est fixe
• L’épaisseur de la couche d’enrobé est constante quelle que soit la forme de la
sous-couche
• Les déformations ponctuelles du support sont légèrement atténuées
(compensation des courtes irrégularités du support par la « table flottante »)
• La consommation des matériaux est maitrisée
Par nivellement électronique :
• Nécessite un palpeur et un calculateur qui agissent directement sur l’incidence de
la table, afin de corriger les défauts de la sous-couche
• Les défauts du support sont corrigés
• La consommation de matériaux n’est pas maitrisée
Pour résoudre les problèmes liés aux grandes longueurs d’ondes on peut opter pour un guidage
par référence fixe : Fil et palpeurs
On distingue deux possibilités
• Palpeur sur référence fixe plus pendule pour la pente en travers
• Palpeur sur référence fixe de chaque côté
Parmi les modes de guidage électronique des finisseurs, nous trouvons le guidage par référence
mobile :
• Guidage court par palpeur avec contact physique (ski, patin)
Le Ski monté sur un potentiomètre transmet des informations électriques aux bobines qui pilotent
les vérins de nivellement du finisseur
Guidage court par palpeur sans contact physique (ultrasons)
Avantage : pas de contact avec le sol (gravillons sur l’enrobés)
Pour résoudre les problèmes liés aux moyennes ondes on peut opter vers un guidage par poutres
enjambeuses
Prend sa référence en amont du finisseur ainsi que sur le tapis répandu
en aval de la table
Les écarts de ces deux ensembles sont transmis par deux éléments articulés
en leur axe (pivots)
Le palpeur va lire la variation entre les deux valeurs pour corriger le
nivellement dans le profil en long
Les poutres virtuelles (Road Scanning System) :
Emission d’un faisceau de rayons laser
Source située sur le finisseur à une hauteur connue
Réception de ce même rayon laser après réflexion sur le sol
Temps écoulé entre l’émission et la réception permet de calculer instantanément la
distance entre la source et le sol à différents points
Traitement de l’information pour donner le profil de la chaussée
Avantages :
• Plus souple et plus rapide à monter que les poutres traditionnelles
• Mieux adapté à des voiries présentant des sinuosités
Inconvénients :
• Perturbation liée à la réflexion des lasers sur la couche d’accrochage ou sur l’enrobé
neuf et brillant
• Encore peu répandu
Système télescopique de nivellement ultrasonique longue référence (entre 4,5 et 14 m)
Le guidage par station totale robotisée permet d’asservir l’altimétrie et la pente de la table d’un
finisseur en temps réel par rapport au projet mathématique
POTENCES + FIL PLAN LASER STATION TOTALE
ROBOTISEE
AV
AN
TA
GE
S - Référence visuelle
- Référence pour la
direction du
finisseur
- Travail possible
par tous temps
- Adapté pour les
plates-formes
- Peut guider
plusieurs engins à la
fois
- Donne les coordonnées
X, Y, Z
- Mise en œuvre rapide
- Contrôle de conformité
facilité et immédiat
INC
ON
VE
NIE
NT
S - Implantation fils et
potences
- Coût élevé
- Obstacle
dangereux
- Risque d’erreurs
humaines
- Travail sur un plan
(pas de coordonnées
en X, Y)
- Perturbé par les
écrans (passage de
camions, butte…)
- Nécessite polygonale
très précise
- Travail important en
amont des travaux
(saisies des données
projet)
- Perturbé par les écrans
(coupure de la liaison
radio)
ANNEXE N°4 : IDENTIFICATION DES DEFAUTS D’UNI DES
CHAUSSES LORS DE LEUR MISE EN OEUVRE
ANNEXE N°5 : LECTURE DES PROFILS / CARACTERISTIQUES
DES FILTRES
Les caractéristiques des filtres dans chacune des bandes d'ondes sont les suivantes :
o profils bruts de mesure ré-échantillonnés à 0.05 m ;
o filtre passe bas de type Butterworth ;
o signal filtré dans les PO :
calcul des coefficients C1 du filtre passe bas d'ordre 8 avec coupure à 2.828
m ;
calcul des coefficients C2 du filtre passe bas d'ordre 8 avec coupure à 0.707
m ;
application du filtrage aller-retour (Filtfilt) avec les coefficients C1 ;
application du filtrage aller-retour (Filtfilt) avec les coefficients C2 ;
profil résultant en faisant la différence entre les deux : SPO.
o signal filtré dans les MO :
calcul des coefficients C3 du filtre passe bas d'ordre 4 avec coupure à 11.312
m ;
calcul des coefficients C4 du filtre passe bas d'ordre 4 avec coupure à 2.828
m ;
application du filtrage aller-retour (Filtfilt) avec les coefficients C3 ;
application du filtrage aller-retour (Filtfilt) avec les coefficients C4 ;
profil résultant en faisant la différence entre les deux : SMO.
o signal filtré dans les GO :
calcul des coefficients C5 du filtre passe bas d'ordre 4 avec coupure à 45.248
m ;
calcul des coefficients C6 du filtre passe bas d'ordre 4 avec coupure à 11.312
m ;
application du filtrage aller-retour (Filtfilt) avec les coefficients C5 ;
application du filtrage aller-retour (Filtfilt) avec les coefficients C6 ;
profil résultant en faisant la différence entre les deux : SGO.
NB : lorsque la norme européenne EN 13036-6 sera en vigueur, les coupures de ces filtres se
feront à 0.781, 3.125, 12.5 et 50 m
Les énergies (EPO, EMO, EGO) sont calculées sur ces profils filtrés selon les formules suivantes
(somme quadratique) :
EPO = dx * somme(SPO²) par segment de 20 m
EMO = dx * somme(SMO²) par segment de 100 m
EGO = dx * somme(SGO²) par segment de 200 m
NB : lorsque la norme européenne EN 13036-6 sera en vigueur, les formules, légèrement
différentes, calculent des moyennes quadratiques (racine (somme(SPO²)/n)). La relation entre le
mode de calcul des énergies selon la norme française et selon la norme européenne est la
suivante : EnergieEur = Racine (EnergieFr / Long. segment). Pour tenir compte statistiquement
des limites de filtres légèrement différentes, il est appliqué des coefficients de passage (1.07 pour
les PO, 1.15 pour les MO et 1.11 pour le GO).
NB : lorsque la norme européenne EN 13036-6 sera en vigueur, compte tenu des différences de
modes de calculs des énergies et des limites de coupures des filtres, le tableau de correspondance,
sera le suivant (continuité des notes quelques soit la norme appliquée):
Table de conversion en notes des énergies calculées selon la norme européenne